Et maintenant, que fait-on?
Le manque d’accès aux soins de l’appareil locomoteur pour une population vieillissante et leur sous-financement persistent, et constituent un facteur majeur dans la crise du sous-emploi et du chômage que nous constatons depuis une décennie chez les orthopédistes dûment formés au Canada. Malgré de légères améliorations dans les taux bruts de sous-emploi un peu partout au pays, il y a toujours davantage d’orthopédistes qui entrent sur le marché du travail que d’emplois prévus, et le manque de postes continuera de représenter un défi pour nos jeunes diplômés dans un avenir prévisible. En outre, la situation est encore plus alarmante quand on tient compte du fait que nous commençons une deuxième décennie de réductions considérables des places en formation pour les diplômés canadiens. L’augmentation du nombre de diplômés qui acceptent des postes à temps plein aux États-Unis ces dernières années est également troublante.
Dans un rapport, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada présentait les résultats de son enquête annuelle sur l’emploi (Collège royal), découlant d’un sondage sur les perspectives d’emploi des médecins spécialistes certifiés en 2017. Les six plus grands obstacles à l’obtention d’un emploi sont :
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- qu’il n’y a pas assez de postes disponibles dans leur spécialité au Canada
- le mauvais accès aux offres d’emploi
- le désir ou la nécessité de rester près de la famille
- les contraintes liées à l’emploi du conjoint/de la conjointe
- le manque de ressources liées aux soins de santé (financement, temps d’accès aux salles d’opération)
- le départ à la retraite tardif des médecins et chirurgiens chevronnés (et leur hésitation à partager les ressources)
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